J'allume mon poste de télé Pour admirer ce qu'il s'y passe Un milliardaire s'envoie en l'air Toute l'atmosphère pour voir l'espace
J'troque son bol d'air et sa cuillère Contre un p'tit verre sur ma terrasse J'en ai ras-le-bol de tout ce béton J'ai la folie des grands espaces
J'en ai ras-le-bol de tout ce béton J'ai la folie des grands espaces
Mais qu'est-ce qui se passe dans nos p'tites têtes? On s'entasse tous comme des sardines Dans les grosses boîtes que l'on conserve Le p'tit poisson doit suivre sa ligne
Dans les grosses boîtes que l'on conserve Le p'tit poisson doit suivre sa ligne
Et puis merde! J'ai décidé de vivre loin sur la colline Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison J'préfère vivre pauvre avec mon âme, que vivre riche avec la leur Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt' agriculteur
Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt' agriculteur
Y a trop d'feux rouges dans les grandes villes J'ai préféré me mettre au vert J'ai plus d'bonheur à vivre en paix Que d'm'admirer au fond d'un verre
J'boirai l'eau saine de mon ruisseau Plutôt qu'l'eau sale du fond de la Seine Chargée en plomb et en histoire Que la surface ne laisse plus voir
Chargée en plomb et en histoire Que la surface ne laisse plus voir
J'ferai des bornes pour m'éloigner Pour m'retrouver face au miroir Juste une seconde de vérité Pour qu'l'eau passe et coule sous les ponts
J'ferai des bornes pour m'éclipser Pour m'retrouver face à que dalle Juste une seconde de vérité Pour contempler ce qu'on est tous
Et puis merde! J'ai décidé de vivre loin sur la colline Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison J'préfère vivre pauvre avec mon âme, que vivre riche avec la leur Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt' agriculteur
Ça fait longtemps que j'n'ai plus vu Ce coin d'soleil à l'horizon Ça fait longtemps que j'l'attendais Une petite lueur de la raison
Une petite chanson au clair de lune Pour réchauffer le cœur de pierre Le grand retour à l'essentiel Le feu de bois éclaire le ciel
Le grand retour à l'essentiel Le feu de bois éclaire le ciel
La mélodie de la nature Reprend ses droits sur la folie C'est toute la vie qui nous observe Que l'on oublie au fil du temps
La mélodie, celle de la vie Que l'on consume à chaque instant Tous nos acquis s'écrasent au sol Et j'ai choisi la clef des champs
Tous nos acquis s'écrasent au sol Et j'ai choisi la clef des champs
Et puis merde! J'ai décidé de vivre loin sur la colline Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison J'préfère vivre pauvre avec mon âme, que vivre riche avec la leur Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt' agriculteur
Et puis merde! J'ai décidé de vivre loin sur la colline Vivre seul dans une maison avec la vue sur ma raison J'préfère vivre pauvre avec mon âme, que vivre riche avec la leur Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt' agriculteur
Et si le blé m'file du bonheur, je ferais p'têt agriculteur
Si le monsieur dort dehors, c'est qu'il aime le bruit des voitures S'il s'amuse à faire le mort, c'est qu'il joue avec les statues Et si, un jour, il a disparu, c'est qu'il est devenu millionnaire C'est qu'il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière
Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien
Si la voisine crie très fort, c'est qu'elle a pas bien entendu Si elle a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture Et si, un jour, elle a disparu, c'est qu'elle est partie en lune de miel En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil
Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien
Si les hommes se tirent dessus, c'est qu'y'a des vaccins dans les balles Et si les bâtiments explosent, c'est pour fabriquer des étoiles Et si, un jour, ils ont disparu, c'est qu'ils s'amusaient tellement bien Qu'ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis, main dans la main
Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien Petit, tout va bien Tout va bien Tout va bien
Darwiniste, peut-être Accompli, mais j'respecte tous ceux qui prient Et m'adresse aux extrémistes Moi, j'ai aucun parti pris, ni d'idéaux Simplement je fais partie du parti des oiseaux Et si les mots que j'argumente sont une attaque envers les cieux Est-il possible pour vous d'entendre Que je ne puisse pas croire en Dieu? Tout bébés on jouait à la guerre au milieu du yard Notre territoire encerclé par des éclats d'verre À défendre un drapeau noir planté sur un tas d'terre Accompagnés d'un tas d'frères, musulmans, chrétiens ou juifs Armés tous d'M16 en plastique Le temps passé, les armes devenues automatiques On les a posées puis changé nos cibles Aucun de nous n'a pris part aux génocides "Anti, t'es pas comme moi alors t'as tort puisqu'avec nous Dieu est d'accord" Pff... On peut plus parler alors Ah si, au fait j'ai vu ton dieu, j'me suis engueulé avec lui Au nom des jeunes filles qu'on excise, ou qu'on lapide Enfin j'm'en rappelle plus Toi dis-moi c'est dans quel passage de la Bible ou d'la Torah ou du Coran Ah oui c'est vrai, tu sais pas lire T'énerve pas, j'devine, vous êtes tous excusés du fait d'une loi divine Enfin plutôt par la traduction qui va dans le cadre de la cause Et Dieu vous protège... Ou bien est-ce le Kalashnikov? Quand t'exécutes ceux qui protestent et qui ont pas l'même dieu que le tien T'aimerais bien être un martyr parce qu't'es un déchet en humain Ça fait quoi le sang des enfants sur les mains? Moralité: écoute bien la prochaine strophe Peu importe ta peau et si ça choque... Vous êtes les descendants d'Adolf Moi j'représente pour tous ceux qui prient un dieu d'amour Celui qui fait qu'on s'aime dans les cages en bas des tours J'représente pour tous ceux qui prient un dieu d'amour Celui qui fait qu'on s'aime dans le monde et les alentours Et celui qui condamne mon texte devra s'poser la question Est-ce que lui-même respecte alors ma liberté d'expression? Dans soi-disant, il est tellement bridé et victime Ça m'rappelle les nazis qui déciment et ceux qui dessinent Si j'me destine à l'enfer en caricaturant Allah C'est moi seul que ça concerne, la foi ne regarde que soi Bien souvent la religion n'est qu'une identité sociale Moi j'kiffe la liberté même si l'humanité m'fait mal J'suis d'ces gosses sans avenir C'est intelligent de dire "C'est pour les types qui mangent pas d'porc" Puis montrer ton gun dans le clip comme si c'était la classe d'avoir une arme Sans parler des amalgames Le jour où ton gamin se prend une balle on en reparle Tu crois être un rebelle avec BM et Lacoste Mais t'es qu'un outil du système avec tes deux gardes du corps Aucun souci pour elle, la religion marchera Tant qu'se sentiront spirituels grâce à elle trop d'types sans personnalité J'crois qu'personne n'a idée Le premier commandement était: aimez-vous les uns les autres Pourtant la religion est la cause des plus grands massacres sur Terre Nique sa mère alors, j'suis l'diable Puisqu'ils parlent tous d'amour Tous les humains du monde pourraient croiser leur religion en un carrefour Et p't-être que là j'croirais en Dieu et la paix au Darfour Mais en attendant que les guerres cessent J'me mettrais pas à genoux pour une hypothèse qu'engendre la haine Vous êtes tous les mêmes, différemment habillés J'ai pas oublié, il est écrit aux USA "Je crois en Dieu" sur les billets Alors c'est normal que les bombes en Palestine résonnent P't-êt' que c'est moi l'Sheitan Autant qu'Israël est le paradis fiscal de Washington En tout cas moi j'ai tué personne, j'rappe pour que c'refrain résonne J'rappe pour les dieux d'amour (génocide au Darfour) J'représente un dieu d'amour (Hutus et Tutsis au Rwanda) J'rappe pour les dieux d'amour (catholiques, protestants d'Irlande) J'rappe pour les dieux d'amour (musulmans, chrétiens ou Kosovo) J'représente un dieu d'amour, qu'est-ce tu veux? Même si j'crois en rien, ce morceau est dédicacé à mes frères tibétains Qui sont morts pour un dieu d'amour
Crescencio era un hombre honesto que vivía en Pinar del Río
donde tenía un bohío y una cosecha de anón
Cansado de arar la tierra quiso irse a la ciudad
pues tenía curiosidad de ver como allí vivían
Con su sombrero de paja se fue a la terminal
donde hasta la capital un tren lo trasladaría
Y allí comenzó la historia del güajiro que creía
que el tren iba por la vía halado por cinco bueyes
Coro:
Ay que barbaridad, miren Crescencio en la ciudad
paseando por El Prado, Crescencio Pérez en la ciudad
Cuando llegó a la ciudad no creía sus oidos
todo este horroroso ruido no podía ser verdad
Que son esos carretones que pasan a toda mecha
mas rápidos que una flecha corriendo por los caminos
Que cosa tan peligrosa Dios mío que desparpajo
en este santo relajo todo está patas arriba
Hay bohíos de muchos pisos que hasta tienen escalera
y justo frente en la acera niños duermen en el suelo (Coro)
La gente pasa y me empuja y ni me piden permiso
casi me tiran al piso si no me quito del medio
Después de ese apretón y de tanta empujadera
buscando la billetera no la encuentro en el bolsillo
Si esta es la ciudad famosa me voy pa’ Pinar del Río
me quedo con mi bohío donde todo es más bonito
Su tren agarró contento y regresó a su campito
Se quedó allí tranquilito con su cosecha de anón (Coro)